Traiter une offre au prix demandé

Nous sommes le jedi de la vente
Même avec une offre au prix demandé, il faut se battre jusqu'au bout

Une offre au prix demandé

Je rentre un joli bien avec un excellent rapport qualité-prix. Au bout de trois visites, une jeune femme dynamique veut me faire une proposition d’achat. La maison correspond bien à sa recherche, il y a, en plus, une partie qui peut être louée séparément. Elle me demande conseil sur la hauteur de la proposition à faire. C’est moi qui ai fait le prix, il correspond parfaitement au marché, je lui conseille donc l’offre au prix demandé. Elle pense qu’une petite baisse de deux ou trois mille euros pourrait être acceptée. je lui déconseille, elle prend le risque de se faire souffler l’affaire sous le nez.

La réactivité, le secret de la réussite

La confiance est un facteur indispensable pour qu’une transaction réussie aboutisse. Je suis donc en possession d’une offre au prix demandé, le vendeur ne peut pas la refuser. Je décide néanmoins de faire contresigner cette offre auprès des propriétaires afin de la conforter. Cela permet également de valider mon travail. Je prends donc immédiatement rendez-vous avec eux afin de les rencontrer le plus rapidement possible.

Traiter une offre au prix demandé

Deux heures après l’offre, je me retrouve en train de prendre un apéritif avec eux. Ils sont ravis de mon travail et signent avec joie l’acceptation. Je leur fais écrire la formule suivante de leur main : « Offre acceptée, bon pour pouvoir et mandat à l’agence immobilière pour rédiger et signer un compromis de vente dans un délai de dix jours maximum » date et signature accompagnent ce texte.

Je peux avancer l’esprit tranquille

Maintenant, je suis complètement tranquille pour cette transaction. L’élément inconnu que j’ai pu éloigner grâce à cette validation, c’est une offre concurrente dans les mêmes conditions qui aurait pu arriver dans l’intervalle. La volonté du vendeur est clairement affichée « Offre acceptée ». Ma mission est parfaitement définie avec le reste de la phrase et j’ai même un pouvoir pour signer s’il le fallait. C’est donc le sourire aux lèvres que j’annonce à mon acquéreur que rien ne s’oppose plus à son achat.

Heureusement que j’ai pris mes précautions

Je collecte les renseignements manquants et je fixe pour le surlendemain la signature du compromis. Tout le monde sera là. J’appelle le notaire du vendeur afin de lui demander de me fournir un document qu’il détient. Je lui annonce par la même occasion que la maison est vendue au prix demandé. Lui-même détenait également un mandat. Il fait le surpris et me déclare qui lui aussi à un client au prix et que par conséquent la maison n’est plus disponible. Je flaire le bourrage de mou. Le vendeur m’avait bien parlé d’une offre du notaire, mais ridicule face au prix fixé. Il n’a jamais donné son accord. Je le rappelle et il me confirme la chose en me renouvelant sa confiance. Il sait parfaitement qu’il s’est engagé avec moi.

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :  Quand signe-t-on le plus de compromis de vente ? ma première vidéo.

Le notaire n’a pas tous les droits

Le notaire veut jouer à l’épreuve de force avec moi et tente l’intimidation. Il refuse même de me transmettre le document réclamé auparavant. Son comportement puéril ne le grandi pas à mes yeux. J’en informe le propriétaire et je lui suggère donc de changer de notaire. Il pensait que ce n’était pas possible, mais en réalité, ils sont interchangeables, il n’y a pas de notion géographique dans la rédaction des actes. Bien que la maison se situe dans la même commune que l’étude, nous pouvons tout à fait utiliser les services d’un autre notaire qui sera ravi d’officier.

Soyons rigoureux et nos clients seront satisfaits

C’est ainsi qu’il perd un client pour n’avoir pas su être réactif. Il a, en effet, eu une offre avant moi, cependant son acquéreur n’a pas donné le prix demandé. Il était assez proche mais il a voulu jouer. Au lieu de défendre les intérêts de ses deux clients, acquéreur et vendeur, il a favorisé le premier. Et au lieu de négocier directement les yeux dans les yeux, il s’est contenté d’envoyer un courrier. A aucun moment le vendeur n’a été engagé.

Les enseignements

Notre travail est une suite d’actions qui nous emmènent vers la vente finale. Il suffit d’une seule qui n’aboutit pas et tout est à recommencer. Dès que je suis en possession d’une offre, qu’elle soit au prix au non, je me précipite le plus rapidement possible devant le vendeur afin de faire accepter cette offre. Pas question d’attendre le lendemain s’il y a une possibilité de le voir le jour même. De même pour valider cette offre, je lui fais écrire une phrase précise (voir phrase en gras dans l’article). S’il refuse mon offre parce qu’elle ne lui convient pas, je lui fais également valider mon travail, il écrit alors sur l’offre : « Pris connaissance » accompagné de la date et de la signature. Par la suite, si la transaction se faisait avec les mêmes personnes, je pourrai revendiquer ma mise en relation.

A vous de travailler

Que pensez-vous de mon attitude face au notaire ? Aurai-je dû le garder tout de même ? Merci pour votre participation, adressez-moi vos commentaires sur ce sujet.

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