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Nous attaquons aujourd’hui la troisième et dernière partie du sujet consacré à l’amiante. Toujours avec Vincent Levallois de la société ANOTA. Il va nous parler plus spécifiquement aujourd’hui des matériaux rencontrés.
Didier Lemariey
Le sujet de l’amiante est très intéressant parce que je pense que le public a besoin de savoir. Notamment les professionnels de l’immobilier qui se retrouvent en première ligne quand on fait une visiter une maison. Bien que l’amiante que l’on y trouve n’est pas dangereuse.
Vincent Levallois
Tout à fait, je peux faire juste un petit aparté justement sur cette dangerosité il existe deux types d’amiante ce qu’on appelle l’amiante friable et l’amiante non friable.
L’amiante friable ce sont des matériaux qui au simple contact du vent d’un courant d’air va faire dégager un certain nombre de fibres d’amiante. Ce matériau, bien évidemment, est très dangereux.
Heureusement, il est très limité parce qu’ils sont au nombre de trois. Les faux plafonds qu’on trouve essentiellement dans le tertiaire, les bureaux ou les salles de classe. Ensuite vous avez ce qu’on appelle les calorifugeages qui recouvrent les tuyauteries de chauffage. Ça ressemble parfois à une sorte de laine de verre. Mais l’amiante ne se trouve pas forcément dans le calorifugeage. Il peut être simplement dans l’habillage du calorifugeage qui souvent est en plâtre ou en carton. Le troisième endroit où on retrouve de l’amiante friable, c’est ce qu’on appelle le flocage. C’est une sorte de mousse que l’on projetait dans les sous-sols d’habitation collective, les immeubles. Cela permettait de maintenir la température et d’éviter les déperditions thermiques.
Pour l’amiante non friable, ce sont tous les autres matériaux que vous connaissez. Le plus connu étant les plaques fibrociment ondulé que l’on trouve sur beaucoup de toitures de garages voir les bâtiments agricoles.
Didier Lemariey
Effectivement c’est un matériau qui est très répandu. On le voit partout. Donc lui, pour le coup, n’est pas dangereux à priori, c’est ce que vous nous dites.
Vincent Levallois
Sous deux conditions, la première c’est qu’il soit en bon état. Malheureusement je parlais de bâtiments agricoles, souvent on voit quelque hangar ou d’autres bâtiments s’écrouler. Les plaques fibrociment sont cassées. Justement à partir du moment où l’on va casser, percer, briser, on peut utiliser tous les verbes que l’on souhaite, à partir du moment où on va toucher aux matériaux et que l’on va libérer les fibres, ce matériau devient dangereux. Je viens de préciser, les fibres sont libérés et donc n’importe quelle personne qui va passer à proximité ou qui va y toucher risque d’inhaler les fibres.
Donc un petit conseil si jamais vous avez de l’amiante chez vous. Si vous avez un mur recouvert d’une plaque en amiante surtout ne plantez pas un clou pour poser un cadre puisque c’est à ce moment-là que vous allez libérer les fibres d’amiante. Même si planter un clou vous semble anodin, ce sont des milliers, voire des millions de fibres d’amiante qui vont être dégagées et inhalées en espace de quelques secondes.
Didier Lemariey
D’accord, effectivement il faut vraiment se méfier. Écoutez c’est très intéressant. Je vous remercie beaucoup Monsieur Levallois de de vous avoir fait part de vos connaissances concernant l’amiante. Je ne manquerai pas de vous solliciter parce que, comme vous l’avez dit au départ, vous êtes une société de diagnostic vous travaillez sur également les autres comme le plomb et notamment la mérule. C’est également un fléau. Ce sera l’objet d’une autre interview.
Vincent Levallois
Avec plaisir
Didier Lemariey
Très bien et bien je vous souhaite une bonne fin d’après-midi et je vous dis à très bientôt.
Vincent Levallois
À très bientôt
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